Est-ce que ça tient?
Présentation du projet
Il y a un an, grâce à Vladimir Latocha (Oly PhD), j’ai été mis en relation avec l’ADIREM, l’APMEP et le CNRS pour migrer vers WordPress la principale base de ressources pour l’enseignement des mathématiques en France.
Le site est une architecture sur mesure et il s’agissait de tout migrer en utilisant le mappage des données (data mapping).
J’ai cette chance d’être souvent en relation avec un des développeurs principaux du projet (qui est aussi un professeur des universités à la retraite).
Le plus long est de trouver ensemble comment architecturer les données dans WordPress pour accueillir cette base de données sur mesure. La plupart du temps, nous avons travaillé avec des extraits de la base.
De nombreuses données
Au fil du développement, je réalisais que j’avais beaucoup de données:
- 15 taxonomies sur mesure.
- 23 000 mots-clés.
- 13 000 auteurs (en taxonomie et non en auteur WordPress).
- 41 champs ACF pour chaque entrée.
Tout ça pour un contenu « Fiche » de taille: 39 000 entrées. Je ne compte pas le contenu « Glossaire » qui en possède 4 000.
Dans ce site, la recherche est cruciale et la plupart des données sont des « post_meta ». Un calcul rapide m’indiquait une recherche qui devait se faire dans 1 599 000 metas.
J’appréhendais une baisse importante des performances et certaines boucles sur mesure deviendraient trop gourmandes.
Mappage des données (data mapping)
L’importation avec le mappage s’est très bien déroulée et, à ma grande surprise, la navigation dans le back et le front est très fluide. Même pour les 23 000 mots-clés, l’autocomplétion est très rapide.
J’ai dû juste ajuster certains éléments:
- certaines boucles sur mesure ont été remaniées. Avec ce volume, ça ne pardonne pas.
- la table « wp_postmeta » a été indexée.
- c’est l’excellente extension Relevanssi qui configure et optimise la recherche dans les nombreuses « post_meta ».
En conclusion, je constate une fois de plus que WordPress et le FSE (éditeur de site) sont très performants quand on reste proche du cœur.
Article publié initialement sur LinkedIn